Définition : “l’équitation” est l’art de monter à cheval
Je suis convaincu que l’équitation est bien plus que cela, que l’on ne doit pas la limiter au temps passé par votre popotin sur la selle. Cela commence dès que vous allez chercher votre cheval à la pâture. Comment prétendre être un cavalier digne de ce nom si votre cheval vous tourne le dos et s’enfuit à votre approche ?
Quid de la préparation ? J’ai vu certains cavaliers obligés de jouer à l’équilibriste sur un tabouret pour pouvoir brider leur cheval. Certains devaient parcourir deux kilomètres à poursuivre leur cheval dans le box pour pouvoir le seller. D’autres brûlaient bien plus de calories à tirer leur cheval hors du box qu’à sauter les barres.
Les exemples sont infinis. Le problème est que l’on n’instruit pas les futurs propriétaires et cavaliers. Au début, on ne peut leur reprocher ces mauvais comportements dans la mesure où personne ne les a formés. Cependant, plus tard, la logique voudrait qu’ils se posent des questions, qu’ils SE remettent en question, et qu’ils remettent leurs instructeurs, moniteurs, entraîneurs et autres en question.
L’équitation démarre à la pâture, lorsque le cheval devrait venir vers vous, rester immobile et coopératif en attendant que vous posiez le licol. Ensuite, il devrait vous suivre volontairement, sans jamais avoir à tirer sur la longe, jusqu’aux écuries ou dans le van, ou n’importe quelle destination qui vous plaira. Il devrait rester calme et détendu lors du pansage et du sellage. Il devrait baisser l’encolure lorsque vous le bridez, etc.